Se Faire Plaisir

Pendant les fêtes, moi, je me suis fait plaisir, oh oui…

 

Les fêtes… période joyeuse s’il en est, c’est l’occasion ou jamais de se faire plaisir.

 

C’est vrai, nous qui faisons attention à ce que l’on mange toute l’année, nous qui allons au sport pour être en forme, pour une fois… on peut bien se lâcher un peu, non ?

 

Et bien, c’est ce que j’ai fait.

 

Je me suis fait plaisir en consommant des choses que j’avais mises de côté, voire abandonnées, pour enfin les savourer de nouveau.

 

Hummm…😋 personnellement je me suis fait plaisir avec du chocolat, bien sûr, du fromage que j’évite d’ordinaire, du champagne et j’ai voulu faire plaisir à mon entourage en honorant des plats que je ne me recommande que très peu…

 

Ahhhhh, que c’est bon de lâcher prise un peu.

 

OK.
Ça c’est sur l’instant parce que, ce que j’ai ressenti ensuite n’avait rien d’une partie de plaisir.

 

  • mal au ventre
  • sommeil perturbé
  • envie de vomir
  • humeur exécrable
  • fatigue
  • ventre ballonné
  • reprise de poids (gras)
  • mal à la tête
  • démotivation

 

MAIS ! Je me suis fait plaisir !…

 

Vraiment  ?

 

Sur le coup oui, c’est certain, mais je l’ai ensuite amèrement regretté en raison de tous les symptômes qui sont apparus et que j’avais perdus de vue depuis bien longtemps.

 

En réalité, en travaillant sur mon alimentation, je me suis petit à petit dés-habituée de certains aliments comme le pain, et j’ai considérablement réduit ma consommation de fromage (entre autre).
Désormais quand j’en re-mange, je ne le supporte plus, mon corps me le fait savoir.

 

Et je me suis aperçu que le problème est bien là. Je suis remontée quelques années en arrière et je n’ai pas souvenir d’avoir eu ce type de problème. Tout ça est apparu assez récemment, depuis 2013, année au cours de laquelle je suis passée Paléo.
Auparavant, comme beaucoup, je mangeais « normalement » des pâtes, du pain, du fromage à gogo, de la viande tous les jours, des sandwiches, des chips, je buvais de l’alcool, voire des sodas, etc.
Il était donc normal, à part une prise de poids, de ne pas connaître de désagrément notable pendant les fêtes puisque mon corps était habitué à ce type d’alimentation.
Depuis que j’ai arrêté tout ça, je me suis désintoxiquée du gluten, du lait de vache (que je n’ai jamais digéré), des additifs alimentaires, des édulcorants, du sucre, etc.
Et c’est pour cette raison qu’aujourd’hui mon corps me signale violemment toute « anomalie » dans mon alimentation, il fait son boulot : il me met en garde.

 

Alors où est le plaisir ?

 

J’ai cru me faire plaisir, mais au final je suis allée au devant d’une grande déconvenue.

 

L’être humain est ainsi fait que bien souvent, nous préférons un petit plaisir immédiat, à une grande douleur plus tard. Alors on cède à toutes les tentations, peu importe les conséquences.

 

C’est un exercice difficile que d’accepter une petite frustration tout de suite pour un plaisir futur plus grand et plus durable.

 

Je suis convaincue que si je m’étais tenue à mon alimentation « sportive » pendant les fêtes, d’une part je n’aurais pas souffert des effets secondaires, et d’autre part, aujourd’hui je n’aurais pas cette crainte de remonter sur la balance pour constater les dégâts.
Aujourd’hui je me contrains à une semaine détox / destock, qui ne me convient pas non plus d’ailleurs !
« Se faire plaisir » de la mauvaise façon, en se trompant de source, ruine nos efforts et saborde nos ambitions.

 

Je pense qu’il est vraiment important de bien saisir où le plaisir se situe.

 

Je comprends maintenant qu’il est bien plus profitable d’identifier correctement nos sources de plaisir pour pouvoir en profiter au maximum.
Ce chocolat hyper sucré, est-il si savoureux ? D’autant qu’il sera assorti à un sentiment de culpabilité et probablement d’un mal être. Le sucre appelant encore le sucre, on risque vite de tomber dans un engrenage dont il est très difficile de sortir…

 

Je sais désormais où mon plaisir se trouve et où le trouver.

 

Je prends du plaisir à mettre un ancien jean et flotter dedans
Je prends du plaisir à voir mes muscles se dessiner petit à petit
Je prends du plaisir à me sentir légère
Je prends du plaisir à me sentir dynamique et enjouée
Je prends du plaisir à être fière de moi pour tout ce que j’accomplis, pour moi mais aussi pour les autres à travers ce blog

 

Là je suis véritablement heureuse et je me sens bien, là je ressens de la gratitude envers moi-même de bien me traiter.

 

Maintenant que je sais, je suis très attentive à ce que je fais, ce que je mange. J’écoute mes sensations, et surtout, je me projète dans un futur pas si lointain pour mesurer à sa juste valeur ce que je m’apprête à faire / à manger.
J’ai compris la notion de ce que j’appelle le « plaisir différé », je m’efforce aujourd’hui de l’appliquer pour en tirer encore plus de satisfaction… très prochainement.

 

Je vous invite sincèrement à réfléchir sur les sources de votre plaisir, et comprenez bien que le « plaisir différé » est bien plus intense et plus gratifiant.

 

Oserais-je faire l’analogie avec l’amour où il est parfois très bon d’attendre… 😉

 

A votre santé et prenez bien soin de vous !

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